Il Y AURAIT quatre fois plus de mort subite en cas de séropositivité VIH, d’après une étude rétrospective sur 2 860 patients suivis pendant dix ans à San Francisco. Alors que cela n’avait jamais été décrit auparavant, tout est parti d’une observation faite en 2010 par le premier auteur de l’étude, le Pr Zian Tseng, un électrophysiologiste, qui étudiait les morts subites toutes causes survenues dans la ville.
En collaboration avec le Pr Priscilla Hsue, cardiologue à l’HIV Cardiologic Clinic de San Francisco, il décide d’étudier les causes de décès à la SFGH’s ward 86, la première clinique spécialisée dans le suivi des patients séropositifs. Le risque de surdiagnostic est faible, puisque les chercheurs ont utilisé des critères reconnus pour différencier les morts subites des décès liés au VIH. Par exemple, en cas de taux de CD4 ‹ 50, le décès est automatiquement classé comme lié au VIH. Idem au moindre doute.
Depuis l’avènement des trithérapies, les maladies cardiovasculaires concernent de plus en plus de patients séropositifs. Pour les chercheurs, le phénomène pourrait être expliqué par le virus lui-même, qui modifierait l’électrophysiologie du cœur et par les trithérapies allongeant l’intervalle QT.
Journal of the American College of Cardiology, 15 mai 2012.
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