Un nouveau vecteur appelé AAV2.5, une chimère générée à partir du virus AAV2 (adeno associated virus), pourrait révolutionner le traitement des maladies cardiovasculaires prolifératives. Il vient d’être testé avec succès chez des rats présentant une sténose expérimentale de la carotide.
Mis au point pat l’équipe Inserm 956 /UMPC 6 de la Pitié-Salpêtrière, en collaboration avec une équipe américaine, ce nouveau vecteur est tout à fait original puisqu’il ne fait pas produire par l’hôte d’anticorps contre lui, contrairement à d’autres vecteurs issus d’adénovirus circulants dans la population générale. En outre, il ne s’intègre pas dans le génome des cellules dans lesquelles il pénètre, évitant ainsi des insertions aléatoires qui peuvent induire des mutations cancérigènes.
Les chercheurs ont testé AAV2.5 chez des rats présentant un phénomène de resténose carotidienne sur stent. « L’idée est d’introduire dans les cellules musculaires lisses qui tapissent la paroi des artères un gène codant pour une protéine qui freine leur prolifération », a expliqué Anne-Marie Lompré, coauteur des travaux. Deux jours après son injection au niveau de la carotide du rat, le gène transporté par AAV2.5 s’exprimait dans les cellules cibles. Cette expression s’est maintenue dans le temps et aucune inflammation n’a été détectée, contrairement à ce qui est observé avec les vecteurs adénoviraux. Selon Anne-Marie Lompré, ce vecteur trouverait aussi un intérêt dans la thérapie génique de l’insuffisance cardiaque.
A.-M. Lompré et coll. Efficient transduction of vascular smooth musle celles with a translationnal AAV2.5 vector : a new perspective for instent retsenosis gene therapy. Gene Ther. mars 2013.
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