L’insuffisance ovarienne et la baisse de la fertilité sont des prix à payer à la chimiothérapie des cancers du sein. L’étude Poems (Prevention of Early Menopause Study) présentée par le Pr H.C.F. Moore (Cleveland, Ohio) lors du congrès de l’American Society of Clinical Oncology , montre que les analogues de LHRH – en l’occurrence la goséréline – permet de combattre cet effet délétère des chimiothérapies contenant du cyclophosphamide (257 inclusions).
En effet, le risque d’insuffisance ovarienne (POF) passe de 22 à 8 %, avec la goséréline (OR = 0,30, p = 0,003 en données brutes et OR = 0,36, p = 0,008 après traitement statistique). Si l’on considère plus précisément les aménorrhées et les élévations du taux de FSH on passe de 45 à 20 % (OR = 0,29 ; IC95 % ; 0,12 – 0,70 ; p = 0,006).
Enfin on a enregistré 22 grossesses chez les patientes ayant reçu l’analogue de LHRH, contre 13 dans l’autre groupe (p = 0,005).Mais ce n’est pas tout car on note aussi, dans ces cancers non hormonodépendants, une augmentation de la survie sans progression (p = 0,004) et de la survie globale (p = 0,005). Des données qui sont, bien sûr, à confirmer.
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