Du côté des déceptions, l’utilisation du bevacizumab a échoué en situation adjuvante. La chimiothérapie de référence + bevacizumab fait en effet moins bien que la chimiothérapie seule (en raison d’un effet protecteur probable des cellules tumorales, contre l’effet de la chimiothérapie). « La conclusion est qu’il serait souhaitable de reprendre des études avec les anti-angiogéniques en adjuvant, mais en prenant soin de les séparer de la chimiothérapie. Il s’agit d’une piste de recherche qui sera sans doute explorée à terme », explique le Pr de Gramont (Paris).
Autre limite : celle des effets secondaires, qui obligent à stopper le traitement. « Toutefois, cette éventualité reste rare avec le bevacizumab qui est très bien supporté, mais qui nécessite une injection toutes les trois semaines. Rarement (moins de 1 % des cas si les patients sont bien sélectionnés), sont notées des thromboses artérielles ou des perforations intestinales. Les résultats restent donc très largement en faveur de ce traitement », conclut-il.
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