DES CHERCHEURS de l’Université de Californie (San Diego) ont mis en évidence des cellules particulières dans les phases précoces des cancers de la prostate. Sous la forme de précurseurs cellulaires qui se déploient en présence des hormones mais se révèlent résistants aux traitements anti-androgéniques. Ces cellules sont potentiellement capables de produire des récidives du cancer de la prostate ou des métastases, indiquent Martin Haas et coll.
Les auteurs décrivent l’isolation et la caractérisation de ces cellules dans des douzaines de biopsies humaines de cancers prostatiques. Les cellules ont été mises en culture dans un milieu dépourvu d’hormones stéroïdes.
Transplantées dans des prostates de souris immunodéficientes (souris SCID), les cellules ont généré des formes humaines de cancers invasifs de la prostate. Chez les souris castrées, en l’absence d’androgènes, les cellules se sont développées localement mais ne se sont pas différenciées en cellules cancéreuses humaines.
« L’analyse moléculaire (expression des gènes et mutations) va faciliter l’identification de nouvelles approches pharmacologiques à même d’intervenir très tôt dans le développement du cancer », ont indiqué les auteurs
PLoS ONE, 25 septembre 2013.
Vers une flambée des cas de rougeole en 2021 ? Des scientifiques s'inquiètent des conséquences de l'épidémie de Covid
Pour une prise en charge adéquate
Un risque de dépression à la ménopause
Les maladies rares impactées par la crise sanitaire, mais 30% des patients ont eu une prescription par mail lors de la première vague
Nawale Hadouiri, première vice-présidente de l'ISNI
« Un interne choisit une spécialité souvent après une expérience en stage »