Les modalités du dépistage organisé du cancer colorectal évoluent. Alors que la participation à ce programme de dépistage est « en baisse constante depuis 2016-2017 » et « continue à diminuer lentement » (28,9 % de la population cible pour la période 2019-2020), selon Santé publique France, l’objectif est de le « rendre plus accessible ».
Depuis le 1er mars, toute personne éligible pourra désormais recevoir gratuitement un test de dépistage à domicile. Recommandé tous les deux ans pour les femmes et les hommes de 50 à 74 ans, le dépistage était jusqu’ici entrepris via le médecin traitant qui remettait le kit de test au patient.
La réception d’un test à domicile, prévue dans la stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030, vient donc compléter cette première modalité de dépistage, indiquent la Direction générale de la santé (DGS), l'Assurance-maladie et l’Institut national du cancer (INCa) dans un communiqué commun.
« Avec l’invitation reçue », il est désormais « possible de s’identifier en ligne sur le site de l’Assurance-maladie monkit.depistage-colorectal.fr, d’y répondre à quelques questions, et, en l’absence de risque particulier, de commander le test pour le recevoir à domicile », est-il détaillé. Dans le courant de l’année 2022, la délivrance du kit de dépistage par le pharmacien sera également mise en place.
Avec plus de 43 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France, le cancer colorectal fait partie des cancers les plus fréquents de l'adulte (troisième rang chez les hommes et deuxième rang chez les femmes). « Seconde cause de mortalité par cancer (plus de 17 000 décès recensés en 2018) après le cancer du poumon, ce pronostic très défavorable pourrait être amélioré grâce au dépistage précoce », rappelle, à l’occasion de Mars bleu (mois de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal), le Dr Bruno Buecher de l’Institut Curie, membre du Comité technique et de prospective du cancer colorectal de l'INCa, alors qu’un diagnostic précoce permet une guérison dans 9 cas sur 10.
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