LE DÉCRET du 16 mars 2012 est venu officialiser la transformation de l’association pour la recherche sur le cancer (ARC). Créée en 1962 sous la forme d’une association, elle est alors devenue la Fondation ARC. « Cette transformation doit nous permettre de remplir trois objectifs. Le premier est de renforcer notre stratégie scientifique, notamment en nouant des partenariats internationaux mais également en allant sur des champs de recherche sur lesquels nous étions peu présents. Le second est de mettre en place une gouvernance encore plus efficiente, réactive et exigeante. Enfin, nous souhaitons diversifier nos ressources pour répondre aux nouveaux enjeux de la recherche, explique Jacques Raynaud, en précisant que le statut de « fondation abritante » ouvre de nouveaux horizons. Désormais, nous pouvons par exemple accueillir le projet de personnes privées qui souhaitent consacrer un legs ou une dotation à une action spécifique sur le long terme. Fin 2012, nous avons ainsi accueilli notre première fondation abritée : la Fondation Michelle et Maurice Turbeau. Ce projet a vu le jour suite au décès de Maurice Turbeau qui, en souvenir de son épouse, elle-même décédée en avril 2011 d’un cancer du sein, avait décidé léguer une partie de son patrimoine à la recherche sur le cancer. Dotée de 1,4 million d’euros, la Fondation Michelle et Maurice Turbeau soutiendra, pendant 5 à 10 ans, un ou plusieurs programmes de recherche », explique Jacques Raynaud.
Ces dix dernières années, l’ARC a contribué au financement de plus de 6 400 projets pour un montant total de 273 millions d’euros. « Aujourd’hui, nous identifions, sélectionnons et mettons en œuvre plusieurs projets de recherche pour un montant d’environ 30 millions d’euros par an. Avec ce nouveau statut de fondation abritante reconnue d’utilité publique, nous espérons augmenter nos ressources d’au moins 5 millions d’euros supplémentaires chaque année », indique Jacques Raynaud, en précisant que la Fondation ARC s’est engagée dans le soutien à la « médecine 4P » : préventive, prédictive, personnalisée et participative.
D’après un entretien avec Jacques Raynaud, président de la Fondation ARC.
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