Une équipe de San Francisco (Nola Hylton et coll.) montre que l’IRM fait mieux que la clinique pour prévoir l’efficacité de la chimiothérapie néoadjuvante chez des femmes atteintes d’un cancer du sein. Elle permet de mieux prévoir une réponse tumorale complète.
Habituellement, on évalue la réponse à la chimiothérapie néoadjuvante par l’examen clinique (taille et localisation de la tumeur). En détectant la néoangiogenèse (un marqueur de la réponse tumorale), l’IRM apparaît comme une alternative prometteuse.
Pour réaliser ce travail, les chercheurs ont analysé les données d’ACRIN 6657, la composante « imagerie » de l’essai multicentrique I-SPY TRIAL. Ils ont comparé les données de la clinique et de l’IRM chez 216 femmes de 26 à 68 ans recevant une chimiothérapie néoadjuvante pour un cancer du sein sade II ou stade III. Les IRM ont été réalisées avant pendant et après la chimiothérapie. Les images ont été corrélées aux analyses moléculaires et aux résultats des biopsies chirurgicales.
Résultat : les mesures IRM étaient à tout moment supérieures à l’examen clinique. L’IRM faisait en effet mieux que la clinique pour prédire à la fois la réponse tumorale complète et le volume tumoral résiduel.
L’imagerie a permis d’apprécier non seulement le volume tumoral mais aussi l’activité biologique de la tumeur. Par exemple, une augmentation du signal après injection du produit de contraste peut être interprétée comme une activité angiogénique. On peut aussi évaluer indirectement la densité cellulaire.
L’équipe d’Hylton est en train de conduire une nouvelle analyse des données de l’essai I-SPY pour voir si l’IRM permet de prédire le risque de récurrence. Les résultats pourraient être publiés dans l’année.
Radiology en ligne.
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