La survie dans les cancers du sein de stade précoce varie en fonction de l’appartenance ethnique et serait davantage déterminée par la biologie des tumeurs que par une détection plus précoce, d’après une étude canadienne publiée dans le « JAMA ». Si les facteurs sociodémographiques sont connus pour influer l’observance des femmes (examen clinique, auto-palpation, mammographies de dépistage), le stade au diagnostic pourrait aussi être expliqué par les caractéristiques biologiques intrinsèques de la tumeur.
Dépistage précoce et tardif
L’équipe de Javaid Iqbal a analysé l’agressivité biologique (cancers triple négatifs, ganglions, métastases) pour les tumeurs de moins de 2 cm dans 8 groupes ethniques différents dans la base de données américaine « Surveillance, Epidémiology, and End Results » (n = 452 215). La probabilité d’un diagnostic au stade 1 a été comparée à celle à un stade plus tardif, de même que la mortalité au stade 1 selon l’appartenance ethnique.
Les Japonaises étaient significativement plus dépistées au stade 1 (56,1 %) que les femmes blanches non hispaniques (50,8 %), tandis que les femmes noires et originaires du Pakistan et de l’Inde l’étaient moins, respectivement 37,0 % et 40,4 %. La mortalité à 7 ans pour le stade 1 était plus élevée pour les femmes noires (6,2 %) par rapport aux blanches (3,0 %). Le risque de mourir d’une tumeur de petite taille (≤ 2 cm) était significativement plus élevé chez les Noires (9,0 %) par rapport aux Blanches (4,6 %).
JAMA, publié le 13 janvier 2015
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