Depuis le 14 avril dernier, le dépistage organisé du cancer colorectal ne s'appuie plus sur le test Hémoccult mais sur un test immunologique. Malgré une transition qui ne s'est pas déroulée sans heurt les chiffres communiqué par l'Institut national du cancer (INCa) semblent indiquer que les médecins et les patients se sont désormais bien emparés de cette nouvelle technique de dépistage.
En effet, la barre des 2 millions de tests réalisés a été franchie depuis le début de la distribution du test. Actuellement, environnement 80 000 tests sont réalisés chaque semaine, dont 4,6 % se révèlent positifs et nécessitent une exploration par coloscopie.
En plus de la possibilité de commander les tests auprès des 89 centres de gestion habituels, les médecins peuvent aussi commander le test immunologique depuis son espace professionnel sur le site Ameli. Jusqu'à présent, 47 500 médecins se sont servis de cette fonctionnalité.
5 % de tests non analysés
Ces chiffres sont diffusés dans le cadre de l’opération annuelle de sensibilisation « Mars bleu » organisée par l’INca, le ministère des Affaires sociales et de la Santé, l’assurance maladie, l’Institut de veille sanitaire ainsi que divers acteurs institutionnels et associatifs. Du 7 au 30 mars une campagne d’information est diffusée afin de rappeler aux femmes et aux hommes âgés entre 50 et 74 ans de se faire régulièrement dépister.
L'INCa rappelle aux médecins et aux patients, de bien noter la date de réalisation du test sur la fiche d’identification et sur le tube de prélèvement, de poster le test au plus tard 24 heures après sa réalisation et d’éviter de l'envoyer un samedi ou à la veille d’un jour férié. Environ 5 % des tests reçus ne peuvent être analysés du fait du non-respect des indications.
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