En France comme à l’Étranger, le secteur du soin, comme beaucoup d’autres activités de service à la personne, souffre d’une désaffection qui, bien que déjà préexistante, s’est trouvée fortement exacerbée à la sortie de la pandémie liée au coronavirus. Les causes en sont multiples, mais la résultante commune est une tendance accrue de chacun à se recentrer sur son développement personnel. Ceci s’est traduit par un nouveau mouvement, qualifié de « big quit » (la grande démission) par nos collègues outre-Atlantique.
Dans cette période tourmentée, les innovations médicales et les essais cliniques continuent d’apporter des solutions thérapeutiques à nos malades dans de nombreux domaines. La participation pour les congrès de cancérologie reprend aussi, comme en témoigne le grand nombre de participants à la dernière édition de l’European Society of Medical Oncology (ESMO) cet automne à Paris.
De nouveaux concepts apparaissent. Ainsi, la notion de HER-2 faiblement exprimé (HER2 low) redistribue la répartition des cancers du sein, en obligeant à revoir toutes les formes anciennement classées triples négatives, en grande partie HER2 low. De nombreux sujets de société s’invitent également en oncologie, comme l’importance de la pollution atmosphérique notamment dans les cancers du poumon, mais également dans d’autres pathologies tumorales.
En cette fin d’année difficile pour les soignants, il reste que l’oncologie est une discipline toujours pleine de promesses pour les malades.
Groupe hospitalier Paris Saint Joseph
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