Les patients de psychiatrie sont peu représentés dans les études, alors que le taux de fumeurs parmi eux est le double de celui de la population générale, que leur suivi médical n’est souvent pas optimal et qu’ils cumulent généralement les caractéristiques des candidats à la BPCO, aussi bien que les critères pour ne pas décrocher du tabac. « Notre essai avait pour objectif d’analyser tous les patients admis au Pôle santé mentale 2 de Bellelay (Suisse) pendant 3 mois, fumeurs ou non, diagnostiqués BPCO ou non, afin d’évaluer combien sont à risque ou sont atteints de BPCO, et combien sont traités pour asthme, explique André Cohen (infirmier-chef d’unité de soins). Nous émettons l’hypothèse que la BPCO étant sous diagnostiquée chez ces patients psychiatriques –souvent traités pour asthme – ils retireraient un bénéfice à être systématiquement dépistés et pris en charge, tant au plan somatique qu’au plan tabacologique ».
Entretien avec André Cohen
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