James Bond ne fume plus mais, exposé aux risques du tabagisme passif, il tousse encore.
Dans la revue « Tobacco Control », les chercheurs en santé publique Nick Wilson et Anne Tucker (Université d'Otago à Wellington, Nouvelle-Zélande) ont passé au crible les 24 films de la série.
Leur conclusion : 007 a eu beau arrêter la cigarette il y a quatorze ans – sa dernière bouffée remonte à « Meurs un autre jour » –, il n'est pas sorti d'affaire pour autant. La faute, principalement, à ses conquêtes féminines (20 % desdites partenaires sont fumeuses), la cigarette post-coïtale de ces dernières apparaissant comme particulièrement nocive – les auteurs vont jusqu'à citer une camarade de James posant un cendrier « sur sa poitrine nue ».
Ils rassurent toutefois : le risque est légèrement atténué pour l'agent secret, du fait de « la nature généralement brève de ses relations ». Et s'amusent à relativiser les risques : sur la période de l'étude, l'espion a tout de même esquivé des milliers de balles, avalé des litres de martinis et adopté une conduite automobile plutôt dangereuse.
Nonobstant, les chercheurs estiment que « la persistance du tabagisme [dans les James Bond] reste problématique du point de vue de la santé publique, surtout compte tenu de la popularité de la série ».
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