« LA FEUILLE de coca n’est pas de la cocaïne, elle n’est pas nocive pour la santé, elle n’engendre pas de perturbations psychiques ni de dépendance. » Evo Morales, le président bolivien d’origine indienne, sait de quoi il parle, puisqu’il est lui-même cultivateur et consommateur depuis dix ans. Et c’est en mâchant une feuille devant les ministres des 53 pays membres de la Commission des stupéfiants de l’ONU, réunis à Vienne, qu’il a plaidé pour le retrait de la plante de la liste des substances interdites. « Si c’est une drogue, alors vous devez me mettre en prison », a-t-il ajouté.
La feuille de coca est en Bolivie une plante « sacrée », à la culture et à la consommation traditionnelles ou thérapeutiques (infusion ou mastication). Le pays est le 3 e producteur mondial, après la Colombie et le Pérou. Selon Evo Morales, dans les pays andins, 10 millions de personnes mastiquent des feuilles de coca, mastication que l’Organe international de contrôle des stupéfiants voudrait voire interdire..
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