« Les patients ne consultent pas pour ces pathologies : tout l’enjeu est de les repérer sans être intrusif », constate la Dr Julie Dupouy, membre du conseil scientifique du Collège national des généralistes enseignants (CNGE). Les formulations neutres et non jugeantes sont à privilégier ; elles doivent interroger un trouble de l’usage, ainsi que le lien avec le psychisme (par exemple : « qu’est-ce que l’alcool vous fait ? »).
Quant au repérage chez les plus jeunes, la Dr Anaïs Vaglio, psychiatre (CHU de Lille), souligne qu’au stade précoce, le diagnostic est difficile à poser, en raison d’un « magma indifférencié de symptômes appartenant à différentes nosographies ». Pourtant, la prise en charge précoce est indispensable. « Il faut aborder la clinique, symptôme par symptôme, de manière dimensionnelle », conseille-t-elle.
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