« La substitution d’un dispositif transdermique de nicotine par un autre est susceptible d’entraîner des symptômes de manque telles qu’une irritabilité, de l’anxiété, des perturbations du sommeil, ou de surdosage, comme des nausées, maux de tête ou palpitations. » C'est à la suite d'un signalement de pharmacovigilance que l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a procédé à ce rappel auprès des professionnels de santé amenés à superviser une tentative d'arrêt du tabac chez leurs patients.
Quatre spécialités de patchs de nicotine sont actuellement commercialisées en France dans l’aide à l’arrêt du tabac. Selon la spécialité utilisée, ces patchs délivrent une quantité de nicotine allant de 7 à 21 mg, sur une durée de 24 heures (Niquitin, Nicotinell, Nicopatch), ou de 10 à 25 mg, sur une durée de 16 heures (Nicoretteskin). « La biodisponibilité de ces patchs, c’est-à-dire la vitesse et la fraction absorbée du principe actif pour produire son action thérapeutique, n’a pas été comparée entre les différentes spécialités, à l’exception de Nicotinell et son générique (Nicopatch), rappelle l'ANSM. C'est pourquoi, pour un même dosage, deux patchs de nicotine de marque différente peuvent libérer le principe actif plus ou moins rapidement au cours de la période indiquée. »
Vers une flambée des cas de rougeole en 2021 ? Des scientifiques s'inquiètent des conséquences de l'épidémie de Covid
Pour une prise en charge adéquate
Un risque de dépression à la ménopause
Les maladies rares impactées par la crise sanitaire, mais 30% des patients ont eu une prescription par mail lors de la première vague
Nawale Hadouiri, première vice-présidente de l'ISNI
« Un interne choisit une spécialité souvent après une expérience en stage »