Le DSM-5 considère comme pathologique l’utilisation persistante et répétée d’Internet pour pratiquer des jeux en ligne, souvent avec d’autres joueurs, quand elle conduit à une altération du fonctionnement ou à une détresse cliniquement significative, avec au moins cinq des manifestations suivantes pendant au moins douze mois :
• les jeux sur Internet deviennent l’activité dominante de la vie quotidienne, la personne se remémore des expériences de jeu ou en anticipe la prochaine séance ;
• des symptômes de sevrage apparaissent quand l’accès y est supprimé (typiquement, irritabilité, anxiété ou tristesse, mais sans signe physique de sevrage pharmacologique) ;
• le joueur a besoin d’y consacrer des périodes de temps croissantes (tolérance) ;
• les tentatives de contrôle de sa participation aux jeux sont infructueuses ;
• le joueur a perdu tout intérêt pour les loisirs et les divertissements antérieurs ;
• il poursuit sa pratique excessive des jeux bien qu’il ait conscience de ses problèmes psychosociaux ;
• il a menti à sa famille, à ses thérapeutes ou à d’autres personnes sur l’importance prise par le jeu ;
• il joue pour échapper à une humeur négative ou la réduire (par exemple, sentiments d’impuissance, de culpabilité, d’anxiété) ;
• il a compromis ou perdu une relation affective importante, un emploi ou des possibilités d’études ou de carrière à cause de son addiction.
American Psychiatric Association. Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-5), 5e éd. American Psychiatric Association, Washington, 2013
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