Telle est la proportion de soignants anglais des unités de soins intensifs qui souffraient de troubles de la santé mentale, à la suite de la première vague de Covid. C'est ce que révèle une étude menée en juin et juillet dernier en Angleterre auprès de 700 soignants de neuf services de soins intensifs, et publiée dans le « Journal of Occupational Health ».
Près de la moitié d'entre eux présentent des signes cliniques significatifs de dépression sévère, d'un syndrome de stress post-traumatique, d'une anxiété sévère ou encore de problèmes d'alcool. Plus préoccupant, selon les auteurs de l'étude, plus d'un soignant interrogé sur huit a rapporté des pensées autodestructrices ou suicidaires.
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