Après un article du quotidien suisse Tages-Anzeiger, Novartis a confirmé la mise en œuvre d'un plan de restructuration d'un montant de 1 milliard de dollars. Il comprend la suppression de milliers d'emplois dans le monde, y compris en Suisse. La nouvelle structure de Novartis devrait être en place et opérationnelle d'ici à la fin de 2022, a déclaré un porte-parole de Dow Jones Newswire, sans toutefois être en mesure de donner des chiffres plus précis. Ce plan s’inscrit toutefois dans une révision stratégique. Quelques jours après cette annonce, Novartis a recruté un analyste financier leader, Ronny Gal chargé de superviser la politique d’entreprise du laboratoire. Ses déclarations publiques sont loin d’être politiquement correctes. Comme le rappelle Jacob Plieth (Evaluate Vantage) il avait noté dans une tribune récente le déficit de concurrence sur le prix des médicaments aux Etats-Unis, notamment en immunothérapie du cancer. Dans le même esprit, il avait invité à développer les incitations pour recourir davantage aux biosimilaires. Ronny Gal devrait surtout jouer un rôle majeur dans le domaine des acquisitions. Rappelons que Novartis dispose d’un trésor de guerre de plus de 20 milliards de dollars après avoir cédé sa participation détenue chez son compatriote Roche. Jusqu’à présent, le PDG de Novartis, Vas Narasimhan n’envisageait toutefois pas d’acquisition majeure. Et ciblait plutôt des achats de biotechs dont le prix serait inférieur à 2 milliards de dollars.
Plans sociaux
Un nouveau Novartis en vue
Par
Publié le 10/05/2022
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur Twitter
Twitter
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail

Chief Executive Officer (CEO) de Novartis Monde
Crédit photo : DR
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur Twitter
Twitter
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Décision Santé
Des soins palliatifs précoces et accessibles à tous : les orientations de la stratégie décennale 2024-2034 dévoilées dans un rapport
« On ne peut plus avoir des praticiens qui commencent à 2 600 euros » : le cri d'alarme du syndicat des médecins de PMI
Question d'éthique
La maladie sur la place publique, une révélation souvent salutaire
« Nous voulons refonder la pédopsychiatrie », appelle le Pr Bruno Falissard (Sfpeada)