« Il n'y avait rien avant la crise sur les téléconsultations, on est un peu passé à Open Bar ou à un mélange de Far West », a souligné Thomas Fatome, le directeur général de la Cnam, selon Les Échos. Et d'appeler à une régulation pérenne du dispositif. Alors que la télémédecine est rentrée dans les pratiques, contribuant à hauteur de 5 % de l'ensemble des consultations médicales, la tutelle ne souhaite pas donner un coup de frein à ce mode d'exercice, mais bien prévenir les abus, notamment en supprimant les arrêts de travail prescrits en téléconsultation s'ils ne sont pas signés par le médecin traitant. Autre mesure préconisée par l'assurance maladie, « améliorer la pertinence des prescriptions médicamenteuses » réalisées dans le cadre de téléconsultations, par exemple dans le bon usage des antibiotiques. Outre la volonté de la Cnam de créer un cadre juridique ad hoc pour les sociétés proposant de la télémédecine, les médecins adeptes de la téléconsultation devront prendre leur part dans la prise en charge de soins non programmés pour soulager les urgences, dans le cadre de la nouvelle organisation des soins en cours de réflexion par le Gouvernement.
Politique de santé
L'assurance maladie veut encadrer davantage les téléconsultations
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Publié le 15/09/2022
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Crédit photo : GARO/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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