La députée Renaissance du Nord Charlotte Parmentier-Lecocq prend les rênes de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale le 18 septembre, succédant ainsi à Fadila Khattabi (Renaissance, Côte d'Or), nommée en juillet au gouvernement ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités et des Familles, chargée des Personnes handicapées. Née en Guadeloupe, la nouvelle présidente, élue dès le premier tour, est titulaire d'un diplôme universitaire de technologie en techniques de commercialisation, d'un master en sciences sociales et de gestion à l'Institut d'administration des entreprises de Lille (Nord) et d'un master professionnel en droit des relations sociales.
Réformer la santé au travail
Depuis son arrivée en 2017 au Palais Bourbon, Charlotte Parmentier-Lecocq était membre de la dite commission et du groupe d'études handicap et inclusion. Elle a aussi participé à plusieurs groupes de travaux sur l'autisme, la fin de vie, les professions paramédicales ou encore l'économie sociale et solidaire.
À la demande du gouvernement, elle a été coautrice d'un premier rapport en août 2018 sur la santé au travail pour les salariés du secteur privé. Puis, en 2019, la députée a rédigé un second rapport cette fois tourné vers la santé, la sécurité et la qualité de vie au travail dans la fonction publique (hospitalière, territoriale, d'État). Dans ce dernier rapport, elle avait notamment plaidé en faveur de la création d'un guichet unique dédiée à la santé au travail pour décloisonner le système de santé. En 2021, avec Carole Grandjean (Meurthe-et-Moselle), Charlotte Parmentier-Lecocq avait porté et fait adopter une proposition de loi réformant la médecine du travail.
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