Notre système de santé creuse dangereusement les déficits et les industriels ne peuvent l’ignorer. C’est pourquoi le président du Leem, Patrick Errard, dit vouloir « rapprocher les entreprises du médicament des hospitaliers. Nous ne sommes pas assez créatifs pour imaginer de meilleures organisations. Il serait malhonnête de ne pas le reconnaître ».
Jean-Louis Touraine, député socialiste de Lyon, se défend pour sa part en notant que même si « la loi est longue », il s’agit pour le gouvernement de lutter à la fois contre les inégalités, la faiblesse de la prévention et d’inventer de nouveaux parcours de soin. Cependant, le parlementaire regrette que les médecins et les hospitaliers n’admettent pas que le financement à l’acte et la T2A sont inadaptés aux enjeux actuels. La loi de santé propose de nouvelles voies. En introduisant, par exemple, le système des infirmières cliniciennes, elle prend une initiative importante pour améliorer le fonctionnement de la médecine. S’adressant aussi aux industriels présents, il lance un appel pour que la France reste un terrain favorable aux essais cliniques. Une amélioration du fonctionnement actuel fondé le plus souvent sur « des caisses de services » a l’avantage d’être de modalités simples mais bien trop opaques. Après l’affaire du Mediator® et en lien avec la loi Bertrand, il était indispensable d’améliorer la gestion de la recherche médicale dans les hôpitaux. La loi va dans ce sens, même si le parlementaire médecin admet qu’il faudrait privilégier l’engagement des médecins dans la signature des contrats des hôpitaux avec les laboratoires.
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Thérapeutique
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