Il faut certes sortir du dispositif de financement. Mais la plus grande contrainte qui s'exerce sur les établissements de santé est liée en vérité aux règles statutaires. Bien sûr, l'hôpital souffre d'une désorganisation. Mais l'État doit surtout ne pas s'en occuper. C'est aux acteurs de l'hôpital de suggérer de nouvelles normes de fonctionnement. Si l'on souhaite mener à bien le chantier de la coopération public-privé, il est nécessaire de s'attaquer à la réforme du statut du médecin. Pourquoi certains d'entre eux seraient libéraux et les autres régis par les règlements en vigueur à l'hôpital ? Si l'on ne porte pas un point d'arrêt à cette dichotomie, il n'y aura pas de grande réforme possible à l'hôpital. Quant à la mise en place du duopôle directeur-médecin, pourquoi pas ? Mais à l'image du fonctionnement des centres de lutte contre le cancer, il devrait être possible de nommer un médecin à la tête d'un CHU !
* Consultant, ancien directeur des activités Secteur public et Santé chez KPMG.
Face au cancer, les femmes moins bien traitées que les hommes
Violences sexuelles dans l'enfance : un soutien social indispensable pour limiter les séquelles sur la santé
La justice ordonne le transfert vers un centre psychiatrique classique de Romain Dupuy, auteur d'un double meurtre et déclaré irresponsable
Thérapeutique
ABECMA®, un CAR-T obient une ASMR IV après réévaluation