Il y a deux semaines, la Direction générale du Trésor publiait dans son bulletin mensuel un document contenant des pistes pour répondre à la problématique des déserts médicaux. Les experts préconisaient d'agir sur les modalités de répartition des médecins sur le territoire et plaidaient pour « une adaptation temporaire et ciblée du principe d'installation ». En bref, Bercy militait pour un conventionnement sélectif des médecins.
Dans un communiqué publié hier, France assos santé (ex CISS), qui regroupe plus de 70 associations de patients, soutient les constats du Trésor et notamment la proposition de « conditionner » l'installation des médecins « dans les zones géographiques déjà fortement dotées à la cessation d’activité d’un médecin exerçant la même spécialité (...) le temps que la suppression du numerus clausus donne ses premiers résultats en matière d’augmentation de l’offre ».
France Assos Santé ajoute dans sa communication : « Nous rappelons que plus de 4 millions de personnes en France n’ont toujours pas accès à un médecin traitant et qu’il faut dans certaines zones plus de 6 mois pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste. (...) La question de la liberté d’installation ne doit plus être un tabou. Il en va de l’égalité devant le soin ».
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