Après quelques mois de travaux, l’un des symboles du Paris d’antan, celui des guinguettes, des bals populaires immortalisés par Renoir et du « tout-Paris », se relance en version bistrot chic. Un décor contemporain original préserve l’esprit convivial du Moulin et les fondations de l’ancienne meunerie s’apprécient depuis la salle par le plafond vitré.
Le chef Anthony Detemmermann, formé chez Rostang et au MaSa, étoilé à Boulogne, signe une carte bistronomique et subtile à base de produits frais. L’œuf de Marans poché flanqué de sa fricassée de champignons, la terrine de foie gras au chutney de poires, le saumon d’Écosse fumé au Moulin et les escargots de Bourgogne, de belles agapes pour se mettre en appétit.
Suivent les noix de saint-jacques aux endives, le cabillaud rôti au thym, panais et carottes grelots, le cœur d’entrecôte d’Argentine et l’onglet Black Angus. Remarquable cuisson des viandes au charbon de bois dans un four Josper. Carte des vins riche de 150 références et bravo pour la sélection de vin au verre à partir de 5 €.
Au Moulin, on ne fait pas l’impasse sur les desserts, signés Corentin Magnin, un ancien du Relais Bernard Loiseau. Millefeuille au caramel et beurre salé, irrésistible soufflé chocolat noir et fruits secs.
Autre atout, pour les beaux jours, le jardin-terrasse caché dans un îlot de verdure. Au Moulin, chaque repas est une fête !
Menus à partir de 22 € au déjeuner et 34 € pour le dîner. Carte 45 €.
83, rue Lepic, 75018 Paris. Fermé dimanche et lundi. Tél. 01.46.06.84.77, www.lemoulindelagalette.fr.
Swift Sport, Space Star, Hyundai i10
À l'heure de l'hybride et du trois cylindres
Même pas peur... des virus
Reconditionnement, réparation
2021, l’année du simili neuf
Rentrée littéraire d’hiver
La frilosité n’est pas de mise