En 2010, dans le cadre de l’affaire Mediator, Dominique Martin était auditionné en tant que patron de l’ONIAM par la commission des Affaires sociales du Sénat. En fin d’audition, il lui est demandé ce qu’il pense du système français de pharmacovigilance.
« Comme l’ambiance était assez détendue en cette fin d’audition, j’ai répondu du tac au tac que je n’étais pas compétent sur ce sujet. J’ai eu tort », confie Dominique Martin au « Quotidien ». De fait, cette prétendue méconnaissance lui a été reprochée à plusieurs reprises lors des auditions qui ont précédé sa nomination à la tête de l’ANSM.
« Pour être plus exact, j’aurais dû répondre que cette question ne rentrait pas dans mon champ de compétences de responsable de l’ONIAM, continue-t-il, qui était d’intervenir sur la réparation, et non pas sur la pharmacovigilance. Par parenthèses, conclut le patron de l’ANSM, ma thèse portait sur la pharmacovigilance, je sais donc de quoi je parle. »
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