« La situation des cabinets de groupe franciliens est très préoccupante dans la mesure où leur fragilité menace l’offre de soins en Ile-de-France. Si les collectivités locales peuvent apporter des solutions à la problématique immobilière, c’est-à-dire proposer des locaux adaptés pour un loyer acceptable, le financement du secrétariat et de l’accueil des cabinets de groupe reste déterminant. J’estime entre 30 000 et 50 000 euros annuels l’enveloppe individuelle nécessaire aux 200 cabinets de groupe en souffrance. Mais sans outils, et faute de moyens suffisants, l’agence régionale de santé d’Ile-de-France est impuissante. Les subventions du fonds d’intervention régional (FIR) sont ponctuelles et très modestes, je le reconnais. Et pour en bénéficier, les cabinets de groupe doivent porter un projet médical interprofessionnel, ce qui n’est pas le cas de tous. Ils doivent donc eux aussi faire un effort et évoluer en ce sens. »
Claude Evin
Directeur général de l’ARS Ile-de-France
Le principal syndicat de kinés libéraux appelle à la grève le 18 septembre
Ciblage des médecins prescrivant « trop » d’arrêts de travail : mise en cause, la Cnam détaille sa méthode
L’Académie de médecine veut assouplir les accès directs à certains spécialistes pour réduire les délais
Les maillages départementaux, échelons intermédiaires indispensables de l’attractivité médicale