David, 26 ans, Paris-Descartes : « Je n’imagine pas travailler 60 heures par semaine toute ma vie »

Publié le 22/05/2014

Article réservé aux abonnés

1400721499522923_IMG_129790_HR.jpg
Crédit photo : DR

« Je veux devenir urgentiste en Ile-de-France en semi-rural ou en banlieue mais rester à proximité de commerces, de laboratoires de biologie et d’imagerie, et d’un hôpital. Je me verrais bien travailler 3 jours par semaine dans un cabinet de ville et deux jours dans un établissement hospitalier. Il me semble important de garder un pied à l’hôpital pour y avoir des contacts et pouvoir orienter les patients chez des spécialistes, mais aussi éventuellement, pour avoir des opportunités de carrière plus tard. Je vais m’inscrire à un DESC d’urgences et faire des gardes à l’hôpital. Je n’imagine pas travailler 60 heures par semaine toute ma vie, mais je suis prêt à bosser 10 heures par jour, 5 jours par semaine. J’en ai marre de Paris et des transports en commun. Je serais bien parti en province mais nous allons rester en Ile-de-France car ma compagne passe le concours de professorat à Versailles. »

Démographie-Installation-Désert

Source : Le Quotidien du Médecin: 9329

Nous vous recommandons

« Les syndicats sont nostalgiques de la médecine de papa », tacle Dominique Voynet, seule médecin ayant voté la loi Garot

Face à un tweet raciste d’un membre de Reconquête, des médecins de l’Oise portent plainte

Prescription des aGLP-1, l’usine à gaz ? Après les médecins, la Fédération des diabétiques affiche son inquiétude

Quatre généralistes font vivre à tour de rôle un cabinet éphémère d’un village du Jura dépourvu de médecin