Alors que les actions de maitrise des prescriptions devraient rapporter 600 millions d’euros, le plus gros des 2,4 milliards d’économies (presque un milliard d’euros) sera réalisé grâce aux baisses de prix de médicaments.Marisol Touraine a aussi fait savoir son intention de poursuivre les mesures d’incitation à la substitution, comme le tiers payant contre générique. En outre, de nouvelles dispositions sont prévues. L’utilisation des médicaments bio-similaires devrait être développée par l’établissement d’un répertoire et en rendant possible la substitution par le pharmacien mais seulement en début de traitement. Par ailleurs, afin de « lutter contre la surconsommation de médicaments », certaines pharmacies expérimenteront la vente de médicaments à l’unité. Il s’agira, dans un premier temps, de mettre en place une expérimentation de la dispensation unitaire portant sur des médicaments ciblés, par exemple certains antibiotiques « critiques », et permettant de délivrer au patient la quantité exacte et suffisante selon le schéma posologique et la durée prescrits par le médecin. Enfin, l’l’accès à des médicaments qui ne bénéficient pas d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) sera permis pour certains patients atteints de maladies rares ou graves et en impasse thérapeutique, par les autorisations temporaires d’utilisation (ATU), octroyées par l’Agence du médicament (ANSM).
Le médicament, cœur de cible du budget de la Sécu
Publié le 04/10/2013
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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