L’épidémie de coronavirus aura entraîné une envolée des téléconsultations. Leur nombre ne cesse d’augmenter avec un pic record à un million d’actes mi-avril selon l’Assurance maladie. Et si beaucoup de généralistes s’y sont mis au regard des circonstances particulières, cela aura peut-être permis de leur en donner le goût. En effet, selon une enquête réalisée par Doctolib auprès de 1 000 médecins utilisateurs de leur solution de téléconsultation le 21 avril, 74 % des praticiens sont prêts à poursuivre l'utilisation de cet outil au-delà de la crise sanitaire.
Mesurer l’impact de la crise sanitaire sur le recours à la téléconsultation, c’est l’un des objectifs de la thèse d’Anne Darrason, interne en médecine générale à l’Université de Nice Sophia-Antipolis. Pour son travail, sous la direction du Dr Caroll-Ann Boudy, elle souhaite identifier et caractériser : les profils des médecins ayant eu recours à la téléconsultation, les questions les plus abordées, les outils utilisés ou les avantages et inconvénients rencontrés. L’objectif est également de savoir quelle place réserveront les généralistes à la téléconsultation dans leur exercice au sortir de l’épidémie.
Anne Darrason a besoin de vos réponses pour nourrir son travail. Vous pouvez répondre à ce questionnaire anonyme, ci-dessous.
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