La canicule n’entraîne pas d’engorgement, notamment dans les services de santé. C’est Marisol Touraine qui le dit. La ministre a cependant précisé mercredi que le système en place, était prêt à évoluer si la situation venait à empirer. "Les pouvoirs publics sont mobilisés. Nous avons mis en place notre plan, nous sommes en alerte permanente (...).Il n’y a pas de tension particulière à l’heure actuelle ni dans les hôpitaux, ni auprès des médecins de ville" a expliqué la ministre ce Mercredi au sortir du conseil des ministres, alors que la température dépassait les 40 degrés dans certains départements. 40 départements ont d’ailleurs été placés en vigilance orange, depuis le début de la semaine à cause de la canicule.
La ministre, qui a expliqué "que nous avons un plan qui est extrêmement adapté, départements par départements, en fonction des situations qui sont constatées, et nous prenons les mesures nécessaires au moment ou elles sont nécessaires", a cependant insisté sur le fait d’avoir une vigilance supplémentaire pour les populations les plus à risque, et notamment les enfants et les personnes âgées. Marisol Touraine, après avoir rappelé qu’il ne "faut pas hésiter à boire, à se rafraîchir, et à s’installer dans des pièces rafraîchies", a précisé qu’elle allait se rendre dans une maison de retraite et une crèche afin "de rappeler les consignes de prévention".
De fait, elle s’est rendue dans l’après-midi de mercredi avec Manuel Valls à l'Institut médicalisé de l'Association Notre-Dame de Joye à Paris (14e arrondissement), et avec la secrétaire d'Etat aux personnes handicapées et à la Lutte contre l'Exclusion, Ségolène Neuville. "C'est dans ce type de période où la solidarité doit jouer à plein. Il y a bien sûr la responsabilité des pouvoirs publics, de l'Etat, des collectivités territoriales, mais il y a aussi un devoir de solidarité (à l'égard) des plus fragiles", a dit le chef du gouvernement devant quelques journalistes. Et de dispenser lui aussi des conseils de calme : "Il ne faut bien sûr céder à aucun affolement. Toutes les dispositions nécessaires sont en place dans les établissements qui accueillent les plus fragiles (...), enfants, personnes âgées", a poursuivi Manuel Valls qui s’est rendu ensuite dans un Ehpad du XIIIè arrondissement de la capitale.
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