Vous avez consacré dans « Le Généraliste » n°2719 un dossier consacré à ceux qui ont dit non à la ROSP. Moi aussi, j’ai refusé dès le départ l’avenant n°3 de la Convention 2010, ne voulant pas travailler à
«la carotte », mais selon l’éthique professionnelle. Je ne fais pas partie des « vieux » médecins à l’aise pouvant, comme vous l’écrivez dans votre article, se payer ce « luxe ». Mon revenu annuel est de 20 000 euros en BNC, mais je refuse de faire le boulot de la CPAM et ne suis, à ce jour, toujours pas informatisée. Je prends mon temps avec chaque patient - 30 minutes - et préfère faire une médecine de qualité plutôt qu’une médecine de quantité à la chaîne. Je veux éviter, comme disait Jacques Brel, le « Au suivant ! ». Pourtant, avec la loi Touraine, c’est ce qui nous attend !
Le principal syndicat de kinés libéraux appelle à la grève le 18 septembre
Ciblage des médecins prescrivant « trop » d’arrêts de travail : mise en cause, la Cnam détaille sa méthode
L’Académie de médecine veut assouplir les accès directs à certains spécialistes pour réduire les délais
Les maillages départementaux, échelons intermédiaires indispensables de l’attractivité médicale