Le gouvernement projette de former en tout 35 502 internes pour la période 2020/2023, selon les anticipations du gouvernement détaillées, spécialité par spécialité, dans un arrêté publié au « Journal officiel » du 4 septembre (tableau résumé au bas de l'article).
Le texte précise le nombre d'internes à former dans les 44 spécialités et 28 subdivisions sur les quatre prochaines années. Pour 2020, 8 522 jeunes médecins pourraient rejoindre le 3e cycle des études médicales, chiffre qui grimpe ensuite à 8 641 en 2021 puis atteint 9 114 en 2022 et 9 225 en 2023 (soit plus de 35 500 internes sur la période).
La barre des 9 000 internes en formation sera donc franchie dès 2022 et, sur cette période, la progression des postes annuels à l'internat dépassera 8 %.
Ces données seront actualisées chaque année en fonction des analyses démographiques de l’Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS) et de ses comités régionaux et du nombre de candidats présents aux épreuves classantes nationales (ECN), rappelle l'arrêté.
Bonus en médecine générale, aux urgences...
Selon ces projections pluri-annuelles, toutes les spécialités médicales, chirurgicales et la biologie voient peu ou prou leurs effectifs augmenter. Certaines spécialités déjà en tension bénéficient d'un signal fort, comme la médecine générale qui hériterait par exemple de 3 688 postes en 2023 contre 3 403 postes pour cette rentrée universitaire (+285 internes en formation).
La psychiatrie bénéficiera de 44 places supplémentaires (531 postes en 2019, 575 en 2023) et la médecine d'urgence de 43 (passant de 471 à 514). Les projections traduisent aussi les besoins en anesthésie-réanimation (+39 postes) ou en radiologie (+21).
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