Avec la perspective de la 4e année d'internat de médecine générale et la volonté d'offrir davantage de stages ambulatoires, les ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur ont conduit une enquête pour évaluer les besoins futurs en maîtres de stage des universités (MSU). Après avoir sondé les ARS et les UFR de médecine, l'instruction ministérielle propose d’augmenter de 7,7 % le nombre de MSU d'ici à 2024.
La France devrait ainsi passer de 12 941 MSU en 2021 à 13 937 en 2024, soit 996 maîtres de stage ambulatoires supplémentaires. Une augmentation d’autant plus nécessaire que le nombre d’internes devrait grimper fortement d’ici à deux ans avec un millier de jeunes en plus déployés sur les différents terrains de stages. Pour « garantir la qualité de la formation » en ville, l’instruction invite à viser le ratio maximum de trois étudiants de troisième cycle par maître de stage. Aujourd’hui, la moyenne se situe à 3,27, avec de grandes disparités par région : 6,46 à Dijon et 1,8 à Toulouse.
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