La formation en médecine d’urgence a connu beaucoup d’évolutions ces dernières années. D’abord capacité, elle est devenue en 2004 un diplôme d’études spécialisées complémentaires (DESC) de type 1 non qualifiant (« le Quotidien » du 12 octobre 2004). « Le DESC donnait l’autorisation d’exercer en médecine d’urgence mais ne faisait pas de ses titulaires des spécialistes en médecine d’urgence. Avec un DES qualifiant, ce sera le cas », déclare le Pr Jeannot Schmidt, président du Collège national des universitaires de médecine d’urgence (CNUMU). Espéré en 2010, le DES verra plus vraisemblablement le jour à la rentrée 2012. « Ce diplôme va permettre de créer une filière de formation, de former les professionnels en fonction des besoins dans chaque région et de ne plus puiser dans le vivier de médecine générale », poursuit le Pr Schmidt. Chaque année, 300 à 350 professionnels suivent dans toute la France un DESC de médecine d’urgence d’une durée de 2 ans. Le président du CNUMU espère que le DES de médecine d’urgence bénéficiera d’une formation de 5 ans comme dans de nombreux pays d’Europe ou la discipline est déjà une spécialité.
Une reconnaissance pour les spécialistes des urgences Abonné
Publié le 30/03/2011
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur Twitter
Twitter
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur Twitter
Twitter
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Médecin: 8934
Harcèlement moral et sexuel à l'hôpital : face à l'immobilisme, les internes se tournent vers le ministère de la Justice
Les médecins européens largués sur le numérique ?
Réquisitions, cellules Covid, formation : internes et carabins veulent que Véran tiennent ses promesses
Des internes infectés maintenus en poste ? Après le tollé, le gouvernement corrige le tir