Alors que les résultats des ECNi seront connus ce mercredi 27 juin, et que les simulations de choix de postes débuteront dès août, les gériatres sont entrés en campagne pour promouvoir leur spécialité. Comme l'an dernier, la Société française de gériatrie et gérontologie (SFGG), l'association des jeunes gériatres (AJG) et le Collège national des enseignants en gériatrie (CNEG) ont réalisé une vidéo décapante qui démonte tous les clichés sur la profession – en association avec What's up Doc.
« Étudiant en médecine, te voici à l'aube d'un choix difficile. Et pourquoi pas… la gériatrie ? », interpellent les gériatres, qui citent « huit raisons » de choisir leur spécialité. Le gériatre fait du social ? Change les couches ? « Faux ! rétorque la vidéo. Il fait des diagnostics complexes, une pathologie en entraînant souvent une autre. »
Gériatrie ne rime pas non plus avec « ennui », c'est même une « discipline d'avenir », dont le nombre de publications universitaires a bondi de 150 % ces dix dernières années. Choisir la gériatrie, ce n'est pas non plus « avoir un pied dans la tombe et l'autre dans un EHPAD », car la recherche au sein de la discipline est source de techniques « innovantes pour rallonger la qualité de vie ».
Et s'il est vrai que « les vieux n'ont plus de quenottes », c'est bien grâce à leur médecin gériatre qu'ils pourront à nouveau mordre la vie à pleines dents, conclut la vidéo.
En 2017, 200 postes de gériatrie étaient ouverts pour la première année en tant que diplôme d'études spécialisées (DES), mais seulement 171 avaient été pourvus, soit un taux de remplissage de 85 %.
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