Cette réforme vient rompre un mode de formation des médecins obsolète, non-évalué, inadapté aux enjeux de la médecine moderne et des attentes de ceux qui la pratiquent [...]. Un échec serait lourd de conséquences à la fois pour les futures générations d’étudiants en médecine, les générations plus anciennes qui ont voulu cette réforme et les enseignants qui ont réalisé un travail considérable dans l’intérêt des futurs professionnels.
Conférence des doyens, conférences médicales de CNU, coordination nationale des collèges d’enseignants en médecine et le Pr Benoît Schlemmer, pilote de la réforme du 3e cycle
Je suis de plus en plus pessimiste sur l'avenir de cette réforme. Tout n'est pas à jeter, ce qui a été fait jusqu'à présent a été bien fait. Le problème est que nous ne sommes absolument pas associés au contenu pédagogique des futurs diplômes. On nous refuse toute réunion et on essaie de nous imposer les maquettes des DES, des options et des formations transversales. Nous envisageons de déposer un préavis de grève pour le 31 mars.
Olivier Le Pennetier, président de l'ISNI
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