L'Union syndicale des médecins de centres de santé (USMCS) se félicite de la parution d'un décret qui reconnaît le statut spécifique des médecins salariés des centres de santé assurant des fonctions de maîtres de stage. « Nous nous trouvions auparavant dans une situation proche de l'illégalité, qui contraignait les médecins des centres de santé, s'ils souhaitaient être maîtres de stage, à se déclarer en tant que médecin libéral et à cotiser même pour une activité à très faible revenu, explique le Dr Éric May, président de l'USMCS. Pour certains praticiens, les cotisations étaient supérieures à l'indemnisation de la maîtrise de stage ! »
Le décret permet enfin aux maîtres de stage des centres de santé de cotiser en tant que salarié, avec un prélèvement à la source, dans le cadre du statut de collaborateur occasionnel de service public. Dorénavant, les maîtres de stage agréés seront salariés des universités pour leurs fonctions pédagogiques en plus de leurs fonctions de soignant, explique le syndicat.
Le texte permet aussi aux généralistes des centres de santé qui le souhaitent de voir leur complément de rémunération versé directement par l'employeur habituel, mairie, mutuelle ou association.
Ces aménagements réglementaires sont susceptibles de renforcer encore l'attrait de la maîtrise de stage dans les centres de santé. « Nous avions soulevé ce problème en 2012, nous sommes satisfaits de sortir de l'impasse », conclut le Dr May.
Harcèlement moral et sexuel à l'hôpital : face à l'immobilisme, les internes se tournent vers le ministère de la Justice
Les médecins européens largués sur le numérique ?
Réquisitions, cellules Covid, formation : internes et carabins veulent que Véran tiennent ses promesses
Des internes infectés maintenus en poste ? Après le tollé, le gouvernement corrige le tir