Exactement 3 668 étudiants ayant redoublé leur première année commune aux études de santé (PACES) et inscrits en 2020-2021 seront autorisés à entrer en 2e année de médecine en septembre prochain (année universitaire 2021/2022), selon un arrêté publié ce mercredi au « Journal Officiel ». Il s'agit de fait du dernier numerus clausus (de transition) avant la réforme de l'accès aux études de santé.
Depuis septembre, les étudiants souhaitant poursuivre des études de santé dans les filières sélectives (médecine, pharmacie, odontologie et maïeutique) sont en effet inscrits, soit dans un parcours spécifique « accès santé » (PASS), soit dans une licence option santé (LAS). Pour obtenir la filière souhaitée, les étudiants seront sélectionnés sur leurs résultats dans leur parcours de formation (partiels) et, le cas échéant, sur des épreuves complémentaires dont des oraux.
Pour assurer une équité entre ces nouveaux étudiants concernés par la réforme et les étudiants qui redoublent la dernière PACES, un numerus clausus particulier a donc été réservé pour cette promotion uniquement cette année (tableau ci-dessous).
Créé en 1971 pour réguler nationalement le nombre d'entrées en médecine, le numerus clausus s'éteindra avec cette dernière promotion en juin.
Désormais le nombre de places sera défini par des objectifs nationaux pluriannuels, à l'horizon de cinq ans, en lien avec l'Observatoire national de la démographie des professionnels de santé (ONDPS), les doyens, les représentants étudiants, l'Ordre, les collectivités et les ministères concernés. Ces objectifs (fixés selon les besoins des territoires et l'évolution des métiers) seront réévalués chaque année.
Dans ce cadre pluriannuel, les facultés auront la main pour déterminer chaque année une fourchette d'étudiants admis dans chaque filière, en fonction notamment de leurs capacités d'accueil. Elles devront afficher le « minimum » du nombre de candidats autorisés à passer en 2e année mais pourront l'augmenter au besoin.
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