Le Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH) et l’ANPHEJ (Association nationale des psychiatres hospitaliers experts judiciaires) accueillent favorablement dans un communiqué commun le rapport d’information sénatorial sur la prise en charge des personnes atteintes de troubles mentaux ayant commis des infractions (« le Quotidien » du11 mai).
Un groupe de travail émanant des commissions des lois et des affaires sociales a en effet émis un certain nombre de recommandations qui, aux yeux des deux organisations professionnelles, « prennent le contre-pied des derniers discours officiels et projets pour la psychiatrie qui (...) ne se concentrent que sur les aspects sécuritaires et spectaculaires de la psychiatrie ».
Ils souscrivent, disent-ils, aux propositions visant à améliorer et à étendre la formation de la pratique médico-légale et la revalorisation de l’activité expertale. Ils adhèrent aux orientations qui viseraient à formellement rétablir le sens de la notion de l’altération du discernement (article 122-1 du code pénal) « pour atténuer et non plus renforcer comme il faut le déplorer dans les faits, la gravité de la peine pour les personnes atteintes de troubles mentaux ».
Ils réitèrent enfin, eux aussi, leur désir d’une véritable loi de santé mentale.
À Paris, des médecins Padhue dans la rue pour dénoncer l’aberration de leur quotidien
Revalorisation des astreintes : les praticiens hospitaliers maintiennent la pression
Praticiens diplômés hors UE
Les Padhue à nouveau dans la rue
Investissement en santé : malgré l’urgence, pourquoi ça coince encore