La loi HPST ne s’est pas contentée de définir les missions du médecin généraliste de premier recours, elle s’est également intéressée aux pharmaciens. Après des débats assez vifs, les parlementaires ont renoncé à en faire un « pharmacien correspondant » sorte de « médecin traitant » bis. Mais un article décrit néanmoins assez précisément son rôle et lui donne quelques nouveaux habits. Ainsi, le rôle des « pharmaciens d’officine » est de contribuer aux soins de premier recours, participer à la coopération entre professionnels de santé, participer à la mission de service public de la pds, concourir aux actions de veille et de protection, participer à l’éducation thérapeutique et proposer des conseils et prestations destinés à favoriser l’amélioration ou le maintien de l’état de santé des personnes. Jusque-là rien qu’ils ne fassent déjà, au moins de manière informelle. En revanche, ce qui inquiète davantage la profession médicale, est que la loi envisage que « dans le cadre de coopération », les pharmaciens puissent « être désignés comme correspondants au sein de l’équipe de soins par le patient ». Et à ce titre, « ils peuvent à la demande du médecin ou avec son accord, renouveler périodiquement des traitements chroniques, ajuster, au besoin, leur posologie et effectuer des bilans de médications destinés à en optimiser les effets ». Le projet de décret, qui doit mettre en musique cet article, a été présenté en février et s’est heurté à un tir de barrage des syndicats médicaux. Il est depuis en attente.
Vers un pharmacien prescripteur ?
Publié le 25/06/2010
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Source : Le Généraliste: 2532
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