PLUS LONG (88 mm) et plus haut (10 cm) qu’une Série 1 mais aussi moins haut (13 cm) et plus court (11 cm) que le X3, le X1 joue en fait sur les deux tableaux : SUV et break. Comparé à ses illustres cousins, dont la garde au sol laisse entrevoir des aptitudes en tout terrain, il heurtera moins la susceptibilité des pourfendeurs de 4 X 4, « cracheurs » de C0 2. Praticité, convivialité, sécurité, hautes performances, BMW demeure fidèle à son image de constructeur premium.
Cette stratégie de dédoublement de gamme est maintenant bien ancrée dans les esprits. Si fortement que Peugeot a rejoint le clan en accolant à la 308 un 3008 dont le succès commercial dépasse les espérances.
Il y a tout lieu de penser que le X1 suivra le même chemin. Outre le fait qu’il arbore le pavillon BMW, il se veut rassembleur, charmeur et, cerise sur le gâteau, convivial. Ce que confirme le volume du coffre (420 à 1,350 l) et les multiples combinaisons qu’il offre.
Modularité.
Grâce aux dossiers de la banquette arrière inclinables (maximum 31 degrés) et rabattables selon la formule 40/20/40, on peut jouer sur les volumes soit au profit des passagers, soit au profit des bagages. Cette modularité ajoutée à la présence de porte-bouteilles, de sacs à skis et à snowboards, aux éléments de séparation situés sous le plancher du compartiment à bagages, procède de l’intention louable de proposer un véhicule à la fois ludique et performant.
Le X1 est tout, sauf égoïste ! Une qualité de nature à réconcilier les maris amateurs de belles autos, les épouses et les enfants davantage soucieux de leur confort. Au sens large du terme. À ce propos, il est dommage que BMW ait renoncé à une banquette arrière coulissante et à une vitre de hayon ouvrable séparément.
D’un point de vue stylistique, le X1 reprend les thèmes chers à la Série 1, affublée de portes à faux réduits et d’un capot allongé. La cassure est manifestement plus nette entre une Série 3 et un X3 qu’elle ne l’est entre une Série 1 et un X1. Un choix délibéré de la part de BMW.
Sur route, le X1 ne trahit pas la cause. Confort, tenue de cap impeccable, direction et boîte parfaites. On a bien affaire à une BMW. Que ce soit en S Drive (propulsion deux roues motrices) ou X Drive (intégrale), le X1 ne prête aucunement le flanc à la critique.
Au chapitre motorisations, les diesels figurant au catalogue sont livrables avec les deux types de transmission. A l’exception du 2,3 l Diesel et du 2,8 l essence exclusivement disponibles en intégrale.
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