AU COURS des années 1930 et jusque dans les années 1950, encore aujourd’hui sur la Rolls Phantom, le système d’ouverture des portes inversées était monnaie courante. Abandonné pour des raisons de sécurité, il réapparaît sur l’Opel Meriva, qui sera commercialisée au mois de septembre.
Simple effet de mode, volonté de se singulariser ? Chez Opel, on est persuadé que sur un monospace de taille réduite, les portes antagonistes présentent de nombreux avantages par rapport aux portes à ouverture classique ou coulissantes.
Et il faut bien avouer que cette théorie se défend. Les portes coulissantes sont en effet pratiques. Mais leur poids supérieur et leur coût de fabrication plus élevé ont une influence néfaste sur les consommations et les prix. Peugeot peut en témoigner avec son 1007, admis au musée avant l’heure.
La rigidité garantie par les matériaux modernes excluant tout risque d’usure prématurée et d’accident, Opel a donc renié les portes classiques dont était pourvu le Meriva 1 pour celles, à ouverture dite antagoniste, afin de se démarquer du C3 Picasso, nouvelle coqueluche des jeunes couples avec enfants. Opel espère même récupérer quelques fans de Scenic. C’est dire l’optimisme qui règne dans les rangs.
Avantage de ce système, sur lequel les ingénieurs d’Opel ont planché depuis 2005, l’accès à bord. Avec quatre crans d’arrêt, un angle d’ouverture maximum de 84 degrés et des poignées intérieures installées sur le montant central, l’accès aux places arrière est évidemment facilité. Idem quand on veut installer un gamin sur son siège.
Flexible !
À ces « flex doors », qui créent une sortent d’ambiance salon, le Meriva ajoute le « FlexSpace », le « Flex Rail » et le « Flex Fix » (porte-vélos). Tout est flexible chez Opel ! Le premier, qui fit les beaux jours de la génération précédente, a été amélioré. Il permet toujours de faire coulisser les sièges (sur 20 cm) et vers le centre, réduisant le nombre de passagers à deux à l’arrière, ou d’augmenter la capacité du coffre. Ou encore de plier les sièges afin de créer un plancher plat pour le transport d’objets encombrants. Seule différence, les manœuvres sont moins compliquées.
Le deuxième se compose de rangements interchangeables coulissant sur des rails montés entre les sièges avant. Une implantation rendue possible du fait du rehaussement du levier de vitesse et de la présence d’un frein de stationnement électrique.
La convivialité n’est donc pas un vain mot à bord du Meriva. La planche de bord et l’ergonomie des sièges à réglages intégraux (option), qui lui ont valu d’être primé par un organisme de santé dorsale allemand, l’Aktion Gesunder Rüncken, participent au bien-être ressenti à bord. Cerise sur le gâteau, la suspension naguère rude, a été assouplie.
Sur route, les moteurs essence – les Diesel viendront à la rentrée – accusent un déficit de vigueur du fait d’un étagement de boîte trop long. Le 140 ch notamment.
Globalement, le Meriva répond aux critères exigés pour un usage familial. Son aspect plus jovial et son habitabilité supérieure (23 cm séparent l’ancien du nouveau) font de lui le plus grand des petits monospaces. Un slogan qu’Opel revendique haut et fort. Non sans raison.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature