Le président de la 16e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris a annulé, le 23 septembre, les poursuites pour facilitation et provocation à l'usage de stupéfiants contre Jean-Marc Priez, ancien président de l'association de réduction des risques Techno Plus. Lors de l'enquête, plusieurs procès-verbaux n'ont pas été signés.
Il était reproché notamment à Jean-Marc Priez la publication sur Internet de deux fiches d'information sur les différents modes d'administration de la cocaïne et ses effets (« le Quotidien » du 15 septembre). En statuant sur la forme, la justice laisse toujours à la loi de 1970, promise à la réforme, le dernier mot, à savoir : il est interdit de présenter sous un jour favorable des produits illicites et d'inciter à la consommation. En principe, le testing ou la distribution de matériels facilitant la prise de stupéfiants sont passibles de poursuites. Cela à un moment où de telles pratiques, au nom de la santé publique, sont courantes dans les free-parties, lesquelles, vient d'affirmer Nicolas Sarkozy, « doivent se banaliser et devenir des événements comme les autres ».
Poursuites annulées contre Techno Plus
Publié le 28/09/2003
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7392
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