Externe, Femme, 23 ansQuand on travaille très dur pour être payée 100€ par mois dans un environnement très stressant, des conditions très dures psychologiquement et qu’en plus on se voit refuser la naturalisation pour motif : pas de ressources stables... Évidemment que ça ne donne pas spécialement envie de s´installer...
On parle de problème de nombre de médecins et de déserts médicaux mais on ne fait aucun effort pour les étudiants (salaire, aides...).
Je vois là un moyen pour garder les étudiants étrangers qu’on met des années à former.
Pour ma part je servirais ma France et je n'irai nulle part ailleurs et je ne désespère pas un jour de devenir Française parce que je pense que j’ai aussi ma place dans la société !
Médecin généraliste, Homme, 35 ansRevaloriser le salaire des praticiens hospitaliers.
Etudiant en médecine 5e année, Homme, 22 ansExternes en médecine sous valorisés. Ils disposent de BAC + 4 à 6 avec des paies MINABLES (un parcmètre vaut plus cher au taux horaire), en comparaison un apprenti coiffure avec la même répartition temps à l'école temps entreprise gagne beaucoup plus.
Interne en médecine sous payé, inférieur au smic horaire pour un BAC +7 et +, des semaines censées être <48h jamais respectées pour certaines spécialités (notamment chirurgicales) qui ont pour conséquence un désintéressement des étudiants pour ces spécialités : il faut agir tout de suite avant de se rendre compte dans 10 ans qu'il n'y a plus de chirurgiens viscéraux ou obstétriques ou d'anesthésistes car tous ont abandonné (ou se sont suicidés : LA REALITE qu'il faut un jour voir en face)
Proposition : améliorer les conditions de travail de l'hôpital publique, le bien-être des médecins et étudiants passent par le bien-être du service en général : revaloriser le travail des AS et infirmières, avoir du matériel à disposition qui ne tombe en ruine car non changé depuis 25 ans, revaloriser le travail des étudiants en médecine qui sont le futur de la médecine !
La santé sur-administrée – Redonner du pouvoir aux soignants
Dr Jean-Pierre Bilhaut, Gynécologue obstétricien, Homme, 72 ansLa santé, comme la Justice et l'éducation, doit rester une des priorités de l'Etat et de son budget. Cesser de réduire chaque année le budget des hôpitaux gérés comme des entreprises à but lucratif.
L'hôpital local a un rôle important à jouer en collaboration avec les médecins libéraux notamment pour organiser des maisons de garde. Le médecin généraliste doit reprendre des gardes, c'est une des faces de la noblesse du métier.
Il faut cesser de déléguer aux paramédicaux (qui n'en veulent pas) une part de notre activité de soins sans notre accord mais favoriser la collaboration volontaire et organisée au sein d'équipes (comme les ophtalmos...)
Mettre au niveau Européen le barème des honoraires résoudra une grande partie des problèmes d'installation si l'Etat n'est pas le premier à désertifier les Provinces en services Publics !
Mettre fin à la mascarade du reste à charge 0 et du tiers payant généralisé qui ne sont que des faux nez pour masquer la réforme des prestations en baisse et des cotisations en hausse.
Réformer drastiquement l'Ordre des Médecins pour représenter et défendre avant de ponctionner et sanctionner (Les syndicats sont inutiles et inefficaces pourquoi ?).
Favoriser le cumul retraite/activité, l'exercice à temps partiel voir le bénévolat (taxé par la CARMF, le COM et l’Urssaf) en réduisant les charges et les contraintes.
Cesser de contraindre et de vouloir piller la CARMF.
Dr Dupont-Montfort, Médecin, Femme, 65 ansD'abord profiter du travail de nos énarques pour prévoir le futur : que l'on soit féministe ou pas, rétrograde ou nouvelle génération un peu zappant, il faut prévoir le besoin : ça devrait être fait depuis 25 ans...Les femmes vont avoir des petits et tout le monde n'exercera pas.
On aurait pu compter sur le conseil de l'ordre ... A virer ! Il n'a eu aucune action pour servir le citoyen de base. Cela ne parait pas compliqué de limiter les installations dans les zones hyperdenses. On a tendance à oublier que tout le monde est à la même enseigne pour les cotisations de sécurité sociale et mutuelles et qu'il y a des super lésés au bout du compte. Est-ce juste que des collectivités locales paient en plus des actions « d'attractivité » avec force moyens (pup,loyers gratuits, salariats..) Et l'on dit que les départements et communes n'ont plus de finances.
Et les hôpitaux ? les ARS devraient être là pour s'assurer de l'accès aux soins fondamentaux des citoyens, à égalité de région et de territoire. Non, elles enfoncent les hôpitaux qui s'effondrent faute de pouvoir recruter, ou de faire du chiffre avec des activités « valorisées ».
Pourquoi la réflexion médicale, l'examen clinique n'ont pas de valeur TAA ? La TAA pervertit sournoisement la pensée et le raisonnement médicaux et pousse à la consommation. A dégager la TAA !
Et toutes ces couches de cadres et chefs de pôle, de coordinateurs de ceci ou de cela d'audit à tout va : tout cela a un coût qui se fait au détriment des soignants et investissements techniques. Sans moyens, l'attractivité d'un service s'affaiblit et bing : fermeture de lits...et moins d'internes… et moins de chance de les voir rester. Dégager les postes inutiles en simplifiant l'hôpital !
Redonner la parole aux chefs de service qu’on n’appelle même plus ainsi (responsable d’unité), les considérer tout simplement.
Cardiologue, Homme, 57 ansLa médecine est maintenant au service de l'administration avec des logiciels médicaux basés sur la réglementation administrative et non adaptée à l'exercice médical avec une injonction dans les structures hospitalières privées ou publiques à faire de plus en plus d’argent.
Les médecins ont perdu leurs pouvoirs de décision dans l'organisation des soins dans les établissements mais aussi dans l'élaboration des projets médicaux qui sont aux mains des ARS ou des directions hospitalières.
Le médecin est tout au plus consulté ... : il est devenu la cheville ouvrière des hôpitaux privés ou publics pour rapporter un max d'argent avec un minimum d'investissement en matériel et avec un sous-effectif permanent.
Les médecins en France sont découragés par le système de Santé mis en place depuis près de 10 ans.
Le professeur Grimaldi a bien résumé le changement de paradigme : " Autrefois l'administration était au service de la Médecine et du soin et maintenant c'est la Médecine qui est au service de l'administration"
Tout est dit ...
Dr Catherine Ducreux, Médecin, Femme, 66 ansUne médecine qui inclut la clinique des traumatismes dont la maltraitance, la non-reconnaissance des besoins fondamentaux de l'enfant, la prévention des troubles du développement de l'enfant (de la grossesse à 2 ans en particulier), une médecine plus proche de la réalité du terrain.
Médecin généraliste, Femme, 58 ansLaisser les médecins généralistes exerçant seuls gérer leur mode d'exercice en leur conscience sans rendre des comptes obligatoirement.
Dr Amedolelis, Ophtalmologue, Homme, 65 ansQue l’on accorde aux médecins, ou leur représentant, les mêmes pouvoirs décisionnels que les directeurs de caisse d’assurance maladie dans l’établissement des tarifs, tous les 4 ans. Idem dans les décisions au sein des hôpitaux, avec l’amaigrissement du contingent administratif car certains postes sont inutiles !
Les centres de santé
Médecin généraliste, Femme, 50 ansNe pas limiter l'aide des infirmiers en pratiques avancées aux centres de santé : certains généralistes seuls le sont malgré eux ; ouvrir des centres ouverts de 8h à 22h où les médecins seront salariés 35 heures avec possibilité de travailler plus. Dans ces centres, personnel pour gérer commandes, prise de rdv, ménage, compta. Pour que cela soit possible, plus de généralistes car pour remplacer un généraliste actuel, il faudra 2 généralistes aux 35h !
La retraite
Dr Marc Blondeau, Médecin généraliste, Homme, 69ans1) Mettre au même niveau la CSG retraités et actifs
2) Diminuer de façon drastique le nombre de médecins Sécurité Sociale
3) Etablir un plan quinquennal d'installation libérale
L’Ordre des médecins
Médecin généraliste, Homme, 59 ansSuppression de l'Ordre des médecins.
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