À l’occasion de la 15e journée nationale de la Fédération nationale des établissements d’hospitalisation à domicile (FNEHAD), qui s’est tenue ce jeudi, la présidente Élisabeth Hubert a insisté sur l’urgence des réponses à apporter à une situation critique.
Selon une enquête interne de la fédération, 38 % des établissements d’HAD étaient en déficit en 2010 et beaucoup le seraient également en 2011. « Nous sommes en plein paradoxe : nous bénéficions d’une reconnaissance juridique et existentielle mais, sur le terrain, nous sommes face à des problèmes opérationnels. On nous reçoit, on nous invite aux réunions, mais rien ne bouge », résume Élisabeth Hubert.
Elle a essentiellement attiré l’attention d’Annie Podeur, directrice générale de l’offre de soins, sur la tarification de l’HAD. « Pour la première fois en 2010, l’enveloppe affectée à l’HAD correspondant aux facturations faites aux caisses par les établissements a augmenté moins vite que le nombre de journées réalisées », a-t-elle déclaré, en demandant une remise à plat des tarifs.
La directrice de la FNEHAD a enfin réitéré des demandes déjà formulées devant Xavier Bertrand l’an passé : une meilleure intégration de l’HAD dans les schémas régionaux d’organisation des soins, dessinés par les agences régionales de santé, des aides à la contractualisation pour la pédiatrie et la rééducation neurologique, l’intégration d’une dizaine de médicaments coûteux dans une liste complémentaire à celle en sus, ainsi que la publication de référentiels afin d’identifier le champ d’intervention de l’HAD.
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