Le Collectif interassociatif sur la santé (CISS), la FNATH (accidentés de la vie) et l’UNAF (famille) sont persuadés que l’avenant n°8 de la convention médicale ne permettra pas d’encadrer efficacement les dépassements d’honoraires.
Selon un sondage Viavoice mené auprès d’un échantillon de 1 004 personnes, plus des deux tiers des Français jugent « abusif » tout dépassement supérieur à 50 % du tarif de la Sécurité sociale. Un seuil bien moins élevé que le « repère » de 150 %, retenu dans l’accord parmi de nombreux autres critères pour caractériser un dépassement excessif. 86 % d’entre eux désirent que les médecins pratiquant des dépassements abusifs soient rapidement poursuivis. Le CISS trouve à cet effet le dispositif de repérage des excès « complexe à cerner ».
Plus de 65 % des personnes sondées estiment que le maintien d’un secteur 2 ne permettra pas une lutte efficace contre les dépassements d’honoraires. Enfin, plus de 6 Français sur 10 voient d’un mauvais œil la participation des complémentaires à la revalorisation des honoraires des médecins de secteur I. « De notre point de vue, c’est une façon détournée d’augmenter le ticket modérateur, c’est-à-dire le recul de la Sécurité sociale », pointent les associations d’usagers.
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