Après la controverse de ces dernières années, la classe des inhibiteurs calciques est aujourd'hui clairement reconnue comme efficace dans le traitement de l'hypertension artérielle et sur la morbi-mortalité cardio-vasculaire. De nombreuses études internationales, multicentriques l'ont largement démontré (études INSIGHT, HOT, SYSTEUR, NORDIL, STOP 2...). De plus, les dihydropyridines de longue durée d'action font partie des molécules préconisées en 1re intention par les recommandations de l'ANAES, en dehors d'indications spécifiques.
Les nombreuses études cliniques font preuve de la bonne tolérance de Lercan 10 mg tant chez les patients en instauration de traitement ou après wash out, que chez les patients déjà traités et pour lesquels un changement thérapeutique est envisagé en raison d'effets indésirables gênants (notamment œdèmes). L'étude prospective de Borghi en particulier a permis d'apprécier cette meilleure tolérance en incluant 115 patients traités par amlodipine, nifédipine, nitrendipine ou félodipine, qui avaient eu des effets indésirables (œdèmes des chevilles, céphalées, flushs...). En effet, chez les patients hypertendus, traités par dihydropyridine et présentant des effets indésirables gênants, le remplacement par Lercan 10 mg a permis la diminution significative (p < 0,001) des effets indésirables qui réapparaissent de manière significativement supérieure (p < 0,001) lors de la réintroduction de la dihydropyridine initiale. Par ailleurs, chez les patients hypertendus non encore traités ou après une période de wash out et sans antécédents d'œdèmes, Lercan fait également preuve de sa bonne tolérance, comme le montre l'étude Testa. Dans cette étude, une analyse de l'incidence globale des effets indésirables a été effectuée à partir des différentes études pivots regroupant 1 128 patients traités par 10 mg/jour de Lercan 10 mg et 460 par 20 mg/jour de Lercan 10 mg après titration. Les arrêts de traitement pour effets indésirables ont été comparables pour les trois groupes (placebo : 2,6 % ; Lercan 10 mg : 2,6 % ; Lercan 20 mg : 3,5 %).
Dépourvu d'effet inotrope négatif
Par ailleurs, Lercan est dépourvu d'effet inotrope négatif. De plus, la vasodilatation induite par Lercan 10 mg se faisant progressivement, les cas d'hypotension aiguë avec tachycardie réflexe ont rarement été observés lors de la prise en charge des patients hypertendus (Testa).
En ce qui concerne l'efficacité clinique de Lercan 10 mg, elle est comparable à celle des autres antihypertenseurs et validée à partir de plus de 45 études cliniques et d'une méta-analyse : Omboni 1998, Circo 1997, Rengo 1997, Barbagallo 1997...
C'est grâce à son mode d'action original que Lercan 10 mg possède une excellente tolérance : sélectivité vasculaire largement supérieure à celle des autres inhibiteurs calciques (Angelico 1999) ; lipophilie élevée et stockage membranaire dans les récepteurs des canaux calciques de type L, avec distribution tissulaire rapide, généralisée et une libération rapide du compartiment plasmatique de tout principe actif ; un début d'action progressif et sans à-coups, expliquant le faible nombre d'œdèmes, de flushs et de tachycardies réflexes. Enfin, son action prolongée avec une bonne couverture des 24 heures permet à Lercan 10 mg d'être utilisé en monoprise journalière, gage d'une bonne observance. Il n'y aura pas d'ajustement posologique chez le sujet âgé, l'insuffisant rénal (léger à modéré), l'insuffisant hépatique (léger à modéré).
Après sa mise sur le marché, français en mars 2001 par les Laboratoires Pierre Fabre Cardio-Vasculaire, la lercanidipine totalise fin juillet déjà plus de 260 000 boîtes vendues (source GERS). Les excellentes performances de la lercanidipine sont liées aux grandes qualités de cette molécule et à sa parfaite adaptation aux besoins quotidiens des praticiens sur le terrain.
Conférence de presse organisée par les Laboratoires Pierre Fabre Cardio-Vasculaire, à laquelle participait le Pr M. Galinier (CHU Rangueil, Toulouse).
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