L'ulcère de jambe, exemple de plaie exsudative

La macération ralentit la cicatrisation

Publié le 03/02/2005

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DANS LE processus de cicatrisation, l'exsudat joue un rôle fondamental, en apportant des nutriments et des facteurs de croissance aux tissus en formation et des polynucléaires pour lutter contre la colonisation bactérienne. Une hyperproduction d'exsudat entraîne, par diffusion horizontale sous des pansements classiques, un risque de macération qui entre en contact avec les berges de la plaie et la peau péri-lésionnelle, elle-même souvent altérée. Toutefois, un environnement humide doit être présent pour favoriser une cicatrisation optimale et laisser l'exsudat remplir son rôle physiologique.

Changements de pansements indolores.
Pour répondre à ces exigences, les Laboratoires Urgo ont développé la gamme Cellosorb (Cellosorb adhésive et Cellosorb non adhésive) pour le soin des plaies exsudatives. Dans sa composition, le Cellosorb, nouvelle génération, intègre une compresse superabsorbante alvéolaire expansive qui permet une absorption verticale des exsudats, limitant les risques de macération, de fuites, même sous contention, dans les ulcères variqueux. Au contact de la plaie, Cellosorb, grâce à la technologie lipido-colloïde (TLC), forme un gel lipido-colloïde, créant un environnement humide empêchant l'adhérence du pansement à la plaie, rendant les changements de pansement indolores et permettant une situation optimale de la plaie. Ce qui améliore les lésions périphériques, si elles existent. Quand la peau péri-lésionnelle est saine, l'utilisation de Cellosorb adhésif est possible, car l'adhésif simplifie les soins. Hypoallergénique, il est doté d'une haute tolérance.

Une étude clinique multicentrique française.
Très attachés aux études cliniques, les Laboratoires Urgo ont montré l'efficacité de Cellosorb non adhésive grâce à une étude clinique multicentrique française portant sur 43 ulcères de jambe exsudatifs d'origine veineuse ou mixte, sur une période de cinq mois, dans
15 centres d'étude. La localisation de l'ulcère était malléolaire, 7 % des ulcères présentaient une peau péri-lésionnelle saine. L'ancienneté n'excédait pas
18 mois, et la surface, inférieure à 40 cm2. Chaque patient traité pendant une durée maximale de six semaines a fait l'objet d'une évaluation hebdomadaire, clinique, planimétrique et photographique par le médecin investigateur. Dans près de 60 % des cas, Cellosorb est resté en place trois jours ou plus et, chez 14 % des patients, Cellosorb a été utilisé en association à une contention veineuse multicouche. De cette étude, il ressort que la surface moyenne des ulcères a diminué de près de 40 % et 34 % des plaies sont indemnes de lésions cutanées péri-ulcéreuses. Une facilité d'utilisation a été relevée par le personnel soignant et le caractère indolore du renouvellement du pansement est très apprécié des patients.

Conférence de presse organisée par les Laboratoires Urgo dans le cadre de la 9e Conférence nationale des plaies et cicatrisations, avec, parmi les intervenants, le Dr Frédéric Vin, président d'honneur de la Société française de phlébologie.

Le pari de l'innovation

Urgo est une entreprise française indépendante, avec un chiffre d'affaires net de 202,2 millions d'euros, dont
40 % à l'international. Actuellement leader en France dans le domaine des plaies et de la cicatrisation, elle est numéro 3 en Allemagne, un marché très difficile. Urgo mise sur l'innovation, qui est en plein développement et fournit des efforts importants en recherche et développement (budget : 6 millions d'euros). Mille deux cents personnes travaillent pour la société, dont six cents dans l'agglomération dijonnaise. Quatre unités de production existent (deux en France, une au Royaume-Uni, une en Thaïlande). La société exporte dans plus de quatre-vingts pays.

> Dr MARTINE DURON-ALIROL