« Avec les antécédents liés à sa dépression, en 2006, le copilote de l’Airbus aurait été interdit de vol, estime le Dr Martin-Saint-Laurent (DGAC). En effet, il faisait l’objet de traitements avec des psychotropes et nos centres d’expertises sont en capacité, d’exercer une surveillance étroite, avec des prélèvements et des analyses toxicologiques trimestriels si besoin. En Allemagne, si les règles sont les mêmes, il n’y a pas une instance nationale de contrôle comme avec la DGAC, mais chaque Land exerce une délégation, avec un risque de moindre efficacité. »
« Le copilote n’avait totalisé que 600 heures de vol en 5 ans, c’est un score anormalement faible qui n’aurait pas manqué d’alerter en France la médecine du travail et de susciter des explorations qui auraient conduit à un avis d’inaptitude », ajoute le Pr Henri Marotte (Paris-Descartes).
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